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Scanner du film 24x36 en 2021

Après un quasi monopole du numérique sur la photographie qui a duré presque une vingtaine d'années, l'argentique refait peu à peu surface et de plus en plus de photographes ressortent leurs boîtiers argentiques ou en font l'acquisition d'occasion puisqu'on en trouve à des tarifs très intéressants. Qui plus est, dans la plupart des marques la monture des objectif n'ayant pas évolué il est tout à fait possible d'utiliser son parc optique actuel optimisé pour le numérique, qui donne d'excellents résultats en argentique.

Se pose alors le problème du transfert de ses originaux argentiques ( négatifs le plus souvent ) vers le monde numérique. Cette opération de numérisation est cruciale car le fichier obtenu deviendra l'original numérique. Il est donc important de numériser l'intégralité des informations présentes sur le film.

Avec ce flux de travail, on a - à mon sens - le meilleur des 2 mondes:

J'ai eu en ma possession les scanners suivants:

- Epson 4990 ( scanner à plat )
- Imacon Photo ( scanner film moyen format )
- Epson V700, V750, V800, V850, ( scanners à plat )
- Nikon LS8000ED, LS9000ED ( scanners film moyen format )
- Minolta 5400 I et II ( scanners film 24x36 )

j'ai utilisé tous ces scanners avec plus ou moins de bonheur, les scanners epson ne me servant que pour numériser des films grand format ( 4x5" , 5x7" , 8x10" ). Une chose est certaine, ce qui caractérise tous ces scanners est la lenteur, plus ou moins prononcée mais bien présente ! Tout dépend de son niveau d'exigence, mais numériser correctement une image peut prendre entre 10 et 30 minutes si on compte le nettoyage du film, son montage dans le passe vue, la prévisualisation, l'essai de différents réglages et le scan final.

Vu le temps passé il est donc bon de n'avoir à faire cette opération qu'une seule fois ! De mon point de vue, le fichier issu de la numérisation devient l'original numérique, il doit donc contenir autant d'informations que possible et quand c'est faisable l'intégralité des informations présentes sur le film, même le grain ! Nous verrons dans cet article que ce type de numérisation intégrant le grain de manière nette nécessite des résolutions supérieures à 5000 dpi, voire 6000 dpi.  Sur des films petit et moyen format c'est tout à fait possible, en grand format la chose est plus complexe puisqu'aucun scanner à plat ne propose ce type de résolution ( réelle ) et que dans tous les cas les fichiers pèseraient tellement lourds qu'ils seraient difficilement gérables.


Les différents types de scanner

Il existe de nombreux scanners spécialisés ou non dans la numérisation de films argentiques mais le premier facteur à prendre en compte dans le choix d'un scanner est la taille des films que nous aurons à numériser. Nous n'avons pas les mêmes besoins en résolution sur un plan film 10x12cm que sur un petit 24x36mm. Prenons le cas d'un scanner à plat Epson V800 par exemple, sa définition réelle de 2400 dpi n'est pas suffisante pour numériser de façon correcte des films de format 24x36 ni même du film moyen format ( 6x6 par exemple ),  mais elle est parfaite pour numériser des plans-film 10x12 cm ( et même plus grands ) qui ne nécessitent qu'une résolution maximale de 2000 dpi.

scanners à plat: ce type de scanner est assez répandu car assez peu cher et plutôt pratique, c'est en fait un scanner de bureau équipé d'un dos spécial qui illumine le film. Si ces scanners sont très utilisés par les amateurs, ils ne sont pas capables de dépasser une résolution réelle de 2400 dpi dans le meilleur des cas. Pour numériser du film grand format c'est parfait, pour les films en bande ( 120 et 135 ) ces scanners ont un intérêt franchement limité. Les modèles les plus courants sont les Epson V700, V750, V800 et V850, il n'y a pas de grande différence de qualité entre ces modèles, les plus anciens ( V700 et 750 ) sont équipés d'une source lumineuse qui nécessite un temps de préchauffage, les plus récents ( V800 et 850 ) sont équipés de LED et commencent la numérisation plus rapidement. Ces scanners permettent la numérisation de tout film allant jusqu'au 20x25 cm.

scanners film 24x36: ce matériel dédié à la numérisation de film 35mm ( 24x36mm ) est en général très bon puisque pensé et fabriqué pour l'usage qui en est fait. Sur les scanners décents, 4000 dpi est le standard et cette résolution permet de numériser une grande partie des informations présentes sur nos originaux. Les principaux modèles dans les grandes marques sont bien connus des amateurs photo mais ne sont plus fabriqués et se trouvent d'occation sur la toile: Nikon CoolScan LS5000, LS50 , LS4000, LS40 ( tous à 4000 dpi ), chez Minolta les Dimages 5400 1 et 2 ( tous deux à 5400 dpi ), il existe des marques moins connues qui proposent des scanners neufs comme Plustek et Reflecta, mais je n'ai pas eu l'occasion de tester ce matériel.

scanners film moyen format: ces scanners sont compables à ceux dédiés au film 24x36, ils acceptent juste un film plus large, ils sont donc plus gros et généralement plus lents. Les scanners les plus courants sont chez Nikon avec les modèles LS-8000 et LS 9000, qui ont l'avantage de proposer 4000 dpi et la possibilité de numériser aussi du film 35mm à l'aide d'un passe vue adapté.

scanners film Hasselblad: ces scanners d'excellente qualité sont les héritiés de la marque Imacon rachetée par Hasselblad. Si leur technologie est à part ( film monté sur un tambour rotatif ) les résultats sont bien là et les résolutions annoncées sont bien réelles. En 24x36, la résolution maximale est de 6300 dpi, en film 120 de 3200 dpi et en 4x5" de 2040 dpi. Des outils parfaits donc ... mais qui ont un tarif proche du prohibitif ( autour de 15.000 € ht pour le modèle d'entrée de gamme neuf ) et une lenteur exaspérante.

méthode alternative Il est tout à fait possible d'utiliser un boitier numérique pour photographier un original argentique en éclairant le film par transparence. Nous testerons dans cet article l'emploi d'un petit boitier réflex Nikon D3200 ( capteur APS-C 24 millions de pixels ) équipé d'un objectif macro Micro Nikkor AF-D 60mm . Une simple prise de vue d'un négatif 24x36 éclairé en transparence permet d'atteindre en théorie 4000 dpi et donne des résultats comparables à un bon scanner film 4000 dpi, j'ai aussi testé de faire des scans en 3 fois par assemblage de 3 prises de vues d'un négatif 24x36, méthode qui permet d'atteindre une résolution théorique de 6350 dpi.

Cette solution de scan avec un APN est souvent présentée comme une solution de secours et nous verrons si l'emploi d'un petit boitier numérique amateur ( raw 12 bits, 24 mpix ) et d'une bonne optique permet simplement d'obtenir une image basique ou bien de rivaliser avec de vrais scanners.

Le capteur APS-C du D3200 ( 24 millions de pixels, soit 4000x6000 pixels ) mesurant 25.1x16.7 mm et l'objectif Micro Nikkor 60mm autorisant le rapport 1/1, sur l'exemple ci-dessus à gauche, nous avons fait une prise de vue globale du film 24x36 ( ce qui donne un fichier de 4000x6000 pixels, soit l'équivalent de 4000 dpi ). A droite, nous avons fait 3 prises de vues dans le sens de la hauteur, elles sont ensuite assemblées comme un panoramique dans photoshop / photomerge. Nous avons alors un fichier qui fait 6000 pixels dans le sens de la hauteur sur un négatif mesurant 24mm de haut, soit une résolution de 6350 dpi ( fichier final mesurant 6000x9000 pixels, soit 54 millions de pixels ).

Pourquoi un objectif macro ancien couvrant le 24x36 sur un boîtier doté d'un capteur APS-C ?  Quand on utilise un objectif couvrant le plein format 24x36 sur un capteur APS-C, seule la partie centrale du cercle image est utilisée, or c'est la partie qui est la plus homogène et la mieux définie. L'image étant plus homogène ( zone centrale - coins ), l'assemblage des 3 vues se fait beaucoup plus facilement.


Les différents facteurs qui déterminent la qualité d'un scanner

                      - la résolution qui détermine la capacité du scanner a  restituer les détails les plus fins, elle est défine pour la forme d'un chiffre indiqué en DPI, dot per inch soit nombre de pixel générés sur une ligne de 25.4 mm. Lors de la lecture des caractéristiques d'un scanner il faut faire très attention: selon le type de scanner le cheminement des rayons lumineux peut rencontrer plusieurs miroirs et l'optique peut ne pas être suffisamment performante, autrement dit les DPI annoncés ne se retrouvent pas forcément sur les scans. C'est pour cette raison qu'il faut bien différencier les DPI théoriques annoncés et les DPI réels mesurés.

Un scanner peut tout à  fait être équipé d'un capteur qui a une résolution de 6400 dpi mais dont le cheminement optique et l'objectif font qu'on ne retrouve que 2400 dpi réels sur les scans. Dans ce cas la résolution optique annoncée par le fabricant n'a aucune réalité et frise la tromperie ! Si les marques sérieuses comme Nikon ou Minolta ( gamme discontinuée ) annoncent des résolutions proches de la réalité ( 4000 dpi annoncés, 3900 dpi réels mesurés pour Nikon , 5400 dpi annoncés,   5100 dpi réels mesurés chez Minolta ), d'autres marques comme Epson ou Plustek ( gamme actuelle ) annoncent des résolutions de 6400 ( Epson gamme V700/750, V800/850 ) ou même 7200 dpi ( Plustek Opticfilm 8100 ) avec des résolutions réelles mesurées autour de 2400 dpi ( Epson ) ou 3800 dpi ( Plustek ). Dans ces cas, la définition utilisable du scanner est la résolution mesurée. Toutes les résolutions supérieures n'entraînant qu'une augmentation inutile du poids des fichiers sans aucun gain qualitatif.

Nous pouvons voir clairement sur l'exemple ci-dessous la différence de résolution réelle entre un Epson V850 annoncé à 6400 dpi et un scanner film haute définition qui a une résolution annoncée moindre ( 6000 dpi ) mais qui est largement meilleur que le premier dans la réalité. Attention donc aux fiches techniques et aux annonces des fabricants qui ne sont pas forcément le reflet de la réalité !


                      -
la Dmax ( densité maximale ) qui détermine la capacité du scanner a lire de façon correcte les zones du film les plus opaques ( les moins transparentes ). La Dmax est indiquée sous la forme d'un chiffre dont l'unité est la Densité. Ce chiffe Dmax est calculé selon un calcul logarithmique, plus ce chiffre D est haut et plus grande sera la capacité du scanner à lire les zones opaques sur le film. Si vous comptez numériser des diapositives couleur, ce facteur est important, ce type de support ayant une Dmax plus haute que les négatifs couleur ou noir et blanc. Une Dmax d'au moins 4 est requise pour restituer correctement des positifs, pour les négatifs tous les scanners du marché, même mauvais sont capable de lire les zones les plus denses des négatifs noir et blanc ou couleur.

                      - Le
nombre de bits du capteur: en général 14 ou 16 bits par couche ( RVB ), ce nombre défini le nombre de nuances que le capteur est capable de différencier. 14 bits = 2 soit plus de 16.000 valeurs di noir au blanc, 16 bits= 216 soit plus de 64.000 valeurs. D'expérience, il est assez difficile de faire la différence entre des scans réalisés en 14 et 16 bits. Dans le passé, j'ai pu avoir 2 scanners Nikon moyen format LS8000 et LS9000, le premier avait un capteur 14 bits et le second un capteur 16 bits ... difficile de faire une différence entre les numérisations issues de ces 2 scanners, mis à part qu'un 9000 est plus rapide qu'un 8000.

                      - la qualité du passe-vue un scanner s'apparente a un appareil photo équipé d'un capteur spécial, d'un objectiff macro et d'un sujet ( le film ) défilant progressivement devant l'objectif. En macro la profondeur de champs est très faible et ne dépasse pas 1 ou 2 millimètres sur des rapports de grandissement proches de 1/1, par conséquent le montage du film dans le passe-vue, sa planéité sont primordiaux pour que la netteté soit uniforme sur l'ensemble de l'image. Une solution serait d'utiliser des passe-vues equipés de verres pressants le film pour le maintenir parfaitement plan, mais cette solution génère des anneaux de newton assez embêtants :


Magnifiques anneaux de newton générés par un contact direct entre un verre lisse et un film au grain très fin

A propos des anneaux de newton: comme nous pouvons le voir sur ci-dessus, ces anneaux sont magnifiques mais assez dérangeants quand ils ne sont pas voulus! Ces franges d'interférences sont visibles quand deux surfaces lisses sont en contact   ( le verre lisse et un film au grain très fin par exemple - ici de la Tmax 100  ). les rayons lumineux qui traversent cet ensemble ne sont pas tous déviés de façon homogène et il en résulte ces franges d'interférence appelées anneaux de Newton.

Une solution pour les éviter est d'utiliser du verre anti-newton. Ce verre finement dépoli préserve une fine couche d'air entre le film et la surface du verre, ce qui élimine définitivement le problème. Certains disent que ce genre de verre engendre une petite perte de netteté, pour ma part même en scannant à 6000dpi ( réels ) je n'ai pas vu de différence flagrante de piqué avec ou sans, j'en utilise donc systématiquement pour maintenir les films parfaitement plans pour une netteté optimale pendant les scans.

Enfin je dis qu'on ne voit pas de différence de qualité ... quand le verre anti-newton est en verre et qu'il est de qualité: les passe-vues des Epson V800 et V850 sont équipés de verre anti-newton en plastique de qualité franchement discutable: en plus d'être des aimants à poussière, le plastique dont ils sont faits  produit une aberration chromatique bien visible sur les bords des forts contrastes ... ça partait d'une bonne intention mais c'est quand même bien dommage !

En moyen format, les films étant plus grands ils sont encore plus sensibles au problème de planéité et les problèmes de mise au point sont courant: chez Nikon par exemple, le passe-vue standard sans verre des LS 8000 et 9000 est tout simplement inutilisables en l'état. Heureusement que Nikon vends d'autres modèles de passe-vues, équipés ceux-là de 2 vitres qui pressent le film. Malheureusement Nikon n'a cru bon d'utiliser qu'un seul verre anti-newton, donc la face du film qui est en contact avec le verre standard est sujette aux anneaux de newton quand le film scanné a un grain très fin.


Les tests

J'ai choisi 2 originaux au format 24x36 pour ce test : 1 négatif noir et blanc et 1 positif couleur. Le noir et blanc pour son grain, le positif couleur pour sa définition et son contraste. Les scanners utilisés sont les suivants:

Epson V850 16 bits 6400dpi ( redimentionné à 4000dpi )
NIkon LS-8000 ED   14 bits - 4000 dpi
Minolta Dimage 5400II 16 bits - 5400 dpi
Banc de reproduction + Nikon D3200 3 vues assemblées  12 bits - 6000 dpi

J'ai souvent vu des tests de scanner où pour simplifier la comparaison, la résolution des échantillons est alignée sur la plus basse, je ne trouve pas cela adéquat et j'ai préféré dans un souci d'équité entre les différents scanners de ne pas redimentionner les scans qui sont donc laissés à leur résoltion native, ceci dans le but de bien montrer les différences de résolution entre les différents matériels. J'ai toutefois choisi de " baisser " la résolution du scanner Epson V850 à 4000 dpi pour pouvoir comparer de façon direct les 4000 vrais dpi d'un scanner film Nikon et les dpi imaginaires annoncés par Epson.

EXEMPLE 1


Paris - 1994 - Contax G1 - Zeiss 45mm f/2 - TMax 100

La prise de vue ci dessus a été réalisée il y a quelques années sur du film négatif noir et blanc Kodak TMax 100 avec un Contax G1 et une optique Zeiss 45mm. L'image qui en résulte est donc plutôt bien piquée, avec un grain très fin et assez contrastée. La comparaison ci-dessous montre un extrait à 100% d'un détail du négatif montré ci-dessus.

 

 

EXEMPLE 2

EXEMPLE 2

La prise de vue ci-dessus a été réalisée il y a quelques années sur du film positif Kodak EliteChrome 100 avec un Canon Eos 1 et un Canon 200mm 2.8 série L. L'image qui en résulte est une diapositive au grain très fin et au contraste assez important.

 


En conclusion

Les images parlent d'elles mêmes et il n'est nul besoin d'être un expert pour visualiser les écarts de performance entre ces matériels: le grain et donc tous les détails présents sur le film est mieux rendu en augmentant la résolution des scans et les différences sont bien visibles entre les 4000 dpi de chez Nikon, 5400 dpi de chez minolta et même les 6000 dpi par assemblage du petit reflex APS-C. On entend souvent dire que 4000 dpi suffisent pour scanner l'intégralité des informations présentes sur un film ... je ne suis pas vraiment d'accord. C'est vrai si on oublie la restitution du grain, or si on pratique l'argentique aujourd'hui c'est justement pour son aspect et son rendu qui le différencie du numérique. Il est donc important pour moi de pouvoir restituer les particularités d'un support argentique, de visualiser les différences de granulosité en fonction de la température de dévelopement dans le révélateur par exemple et ceci n'est possible qu'à de très hautes résolutions ( autour de 6000 dpi ). Dans des résolutions moins importantes, on a l'impression de voir le grain mais on n'en perçoit pas toutes ses particularités.

- la définition réelle de l'epson V850 n'est tout simplement pas suffisante pour scanner correctement un film 24x36, c'est certain ! Le grain du film n'est pas perceptible sur les fichiers obtenus et l'image est drapée dans un large "flou artistique" général. Sa définition optique réelle étant située autour de 2400dpi, il ne permet de capturer qu'un "aperçu" rapide d'une image. Ce type de scanner est en général utilisé sur les originaux en grand format ( 4x5" et plus grands ) où la qualité de restitution du grain est moins importante.

- les scanner films Nikon et Minolta sont très performants, leur définition annoncée est tout à fait justifiée, la quasi intégralité des informations présentes sur les originaux est restituée et c'est uniquement au niveau de la restitution du grain que l'on peut trouver à redire. S'il est bien présent, il manque un peu de "mordant" si on le compare aux scans 6000 dpi du petit boîtier Nikon.

- Le petit réflex APS-C d'entrée de gamme Nikon D3200 tire très bien son épingle du jeu puisque l'assemblage de 3 vues verticales permet de faire mieux en définition pure que des scanners films réputés. Je n'ai pas mis d'exemple ici mais une simple prise de vue unique avec un bon objectif macro permet de faire jeu égal avec un scanner film 4000dpi. Un scan est réalisé le temps d'un coup de flash alors qu'un scanner film nécessite plusieurs minutes, le gain de temps est donc très appréciable. De plus la dynamique des originaux argentiques est tout a fait compatible avec la dynamique des capteurs actuels, cela permet une très bonne restitution des zones sombres et claires. Un des avantages de ce système est qu'avec une prise de vue en RAW on utilise son logiciel de dérawtisation préféré pour travailler le développement du négatif.

Est-ce vraiment utile de numériser des originaux à de si haute résolution ? Si on tire ses images en grand format alors sans hésiter oui: le rendu des détails sur les tirages sont beaucoup plus fins, le grain des films noir et blanc est rendu de manière spectaculaire et cela rajoute une dimension de lecture à l'image: à bonne distance on voit l'image, en se rapprochant on voit sa structure, ce qui n'est pas pour me déplaire.

 


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